Complètement cramé, Gilles LEGARDINIER

Après le grand succès de « Demain, j’arrête », voici un nouveau roman, le ton est toujours drôle mais l’auteur donne une grande place à l’émotion et à l’aspect humain.

Andrew Blake, chef d’entreprise anglais décide soudain de tout quitter : il est veuf, sa fille unique qui vit à New York ne lui écrit plus. Il accepte une place de majordome en France, pays où il avait rencontré sa femme. Là-bas, personne ne sait qui il est vraiment et ça lui va très bien.
Il se retrouve dans une belle propriété qui semble à l’abandon et partage la vie de Nathalie, sa patronne à l’étrange emploi du temps, de Odile, la cuisinière célibataire, de Manon, la toute jeune femme de ménage, de Philippe, le régisseur un peu « décalé » et de Méphisto, un chat impressionnant.
Une belle galerie de portraits…
Andrew Blake se plie en quatre pour aider les autres, les réconforter, les soulager et c’est justement en aidant les autres qu’il s’aidera lui-même et qu’il va réapprendre à rire.
Un livre écrit avec humour sur fond de rivalité franco-britannique, un livre vite lu qui donne du baume au cœur, un livre à l’écriture vraiment sympathique.
Quand on a tourné la dernière page, on se dit qu’on a passé un « sacré » bon moment.

Une part de ciel – Claudie GALLAY

Carole rejoint, à l’approche des fêtes de Noël, le village de son adolescence. Dans ce village perché sur les hauteurs du parc de la Vanoise vivent Philippe son frère, garde-forestier, et Gaby sa sœur. Les voilà réunis dans l’attente de Curtil, ce père toujours absent, qui revient parfois et les convoque en leur envoyant une boule de verre pleine de neige.
L’attente commence, les souvenirs refont surface …. L’atmosphère est lourde, pesante… Les jours se ressemblent inlassablement : il n’y a rien que la neige et le froid polaire.
Ce sont les relations d’une fratrie, relations pleines de non-dits, de souffrance intérieure, d’incompréhension, de blessures liées à une tragédie qui a marqué l’enfance de Carole.
Et cette attente du père (viendra-t-il ?) va leur offrir « une part de ciel ».
Tous les personnages ont leur intérêt, leur profondeur, leur caractère. Ils font la vie du village et contribuent à créer une atmosphère particulière et obsédante.
450 pages durant lesquelles il ne se passe quasiment rien mais lorsqu’on commence ce livre, on a bien du mal à le « lâcher ».

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